Collecte Ukraine # La mairie du 9e et le réseau du Lions Club
A la Mairie du 9e les choses s'organisent. Le Lions club Paris-Seyssel s'est proposé d'organiser la collecte et d'assurer les permanences de bénévoles, tandis que Jean Roche, président et fondateur du Lions Club Kiev Ecology basé à Vitry-sur-Seine, assure le stockage des colis et leur transport vers l'Ukraine. Derrière une apparente facilité d'organisation, des hommes et des femmes ne dorment quasiment pas et assurent les relais entre les demandes et besoins du côté Ukrainien et la logistique à Paris.
Parmi les bénévoles parisiens, le tout jeune président du Lions Club Paris-Seyssel, âgé de 24 ans, mais également Danièle surnommée « Grand-mère du Lions » âgée de 88 ans et Nicole 76 ans, grandes habituées toutes les deux de donner de leur temps pour des œuvres de bienfaisance. Le tri des denrées se fait grâce à une numérotation afin d’éviter les problèmes de traduction. Les habitants de l’arrondissement, prévenus grâce à la Newsletter de la Mairie, arrivent en flux continu avec des sacs remplis.
Tous les matins, Olga, ukrainienne vivant depuis quelques années à Paris assure elle aussi la réception des dons et le tri. Son fils de 22 ans est resté à Kiev pour servir la cyber armée. Elle est très inquiète. Elle relaie également les besoins urgents, dont des gilets pare balles niveau 4+.
Franck Montclerc , co-fondateur du Lions club Paris-Seyssel est le relais entre tous les acteurs. Il a un réseau de contacts aussi divers qu’efficace et s’en étonne parfois lui-même. La veille, il a pu faire partir directement vers l’Ukraine 14 ambulances conditionnées aux normes ukrainiennes. Dès réception de la demande d’Olga, il joint un contact pour des gilets pare balles. Son réseau lui permet de bénéficier également de palettes de nourritures, d’eau ou encore de chambres d’hôtel pour des accueils d’Ukrainien.nes. Il est en relation téléphonique jour et nuit avec Jean Roch son homologue basé à Vitry.
Les agents de la Mairie récupèrent tout au long de la journée les cartons de denrées qui se remplissent et s’accumulent afin de désengorger l’espace d’accueil de la collecte. Ils assurent le stockage des cartons dans un local.
Tous les matins, les agents convoient une camionnette de 10 m³ remplie de cartons pour le local de Vitry sur Seine. Il faut en vérifier le nombre par catégorie.
A Vitry, Jean Roche et sa femme réceptionnent les cartons.
Jean Roch, président et fondateur de BENTEN International, avait installé une usine d’eau potable à Marioupol et développé des activités dans le domaine de l’écologie. Il a tout perdu. Ses salariés et toutes ses relations sur place lui font part jour et nuit de leurs demandes les plus urgentes. Certains lui demandent de l’argent car ils n’ont plus rien. Il leur envoie. Il ne dort que 2 à 3 heures par nuit, se faisant le point de relais des besoins les plus urgents. Il cherche un semi-remorque pour le convoyage des cartons prévu la semaine prochaine pour la frontière mais préférerait des cars afin de pouvoir revenir avec des réfugiés.
Il se charge aussi de l’acheminement et du transport des denrées sur place par des équipes organisées en petits convois mobiles afin que les colis ne fassent pas l’objet de trafics.
Sur son bureau, les listes de toutes les choses urgentes qu’il doit faire et qu’il a peur de ne pas réussir à mener à bien.
Dans sa véranda des drapeaux de la France, de l’Ukraine et de l’Union européenne servent de fond pour faire des photos lorsqu’il accueille des ambassadeurs et partenaires venant d’Ukraine.
Un couple de poupées ukrainiennes ramené en souvenir.
Parmi les bénévoles parisiens, le tout jeune président du Lions Club Paris-Seyssel, âgé de 24 ans, mais également Danièle surnommée « Grand-mère du Lions » âgée de 88 ans et Nicole 76 ans, grandes habituées toutes les deux de donner de leur temps pour des œuvres de bienfaisance. Le tri des denrées se fait grâce à une numérotation afin d’éviter les problèmes de traduction. Les habitants de l’arrondissement, prévenus grâce à la Newsletter de la Mairie, arrivent en flux continu avec des sacs remplis.
Tous les matins, Olga, ukrainienne vivant depuis quelques années à Paris assure elle aussi la réception des dons et le tri. Son fils de 22 ans est resté à Kiev pour servir la cyber armée. Elle est très inquiète. Elle relaie également les besoins urgents, dont des gilets pare balles niveau 4+.
Franck Montclerc , co-fondateur du Lions club Paris-Seyssel est le relais entre tous les acteurs. Il a un réseau de contacts aussi divers qu’efficace et s’en étonne parfois lui-même. La veille, il a pu faire partir directement vers l’Ukraine 14 ambulances conditionnées aux normes ukrainiennes. Dès réception de la demande d’Olga, il joint un contact pour des gilets pare balles. Son réseau lui permet de bénéficier également de palettes de nourritures, d’eau ou encore de chambres d’hôtel pour des accueils d’Ukrainien.nes. Il est en relation téléphonique jour et nuit avec Jean Roch son homologue basé à Vitry.
Les agents de la Mairie récupèrent tout au long de la journée les cartons de denrées qui se remplissent et s’accumulent afin de désengorger l’espace d’accueil de la collecte. Ils assurent le stockage des cartons dans un local.
Tous les matins, les agents convoient une camionnette de 10 m³ remplie de cartons pour le local de Vitry sur Seine. Il faut en vérifier le nombre par catégorie.
A Vitry, Jean Roche et sa femme réceptionnent les cartons.
Jean Roch, président et fondateur de BENTEN International, avait installé une usine d’eau potable à Marioupol et développé des activités dans le domaine de l’écologie. Il a tout perdu. Ses salariés et toutes ses relations sur place lui font part jour et nuit de leurs demandes les plus urgentes. Certains lui demandent de l’argent car ils n’ont plus rien. Il leur envoie. Il ne dort que 2 à 3 heures par nuit, se faisant le point de relais des besoins les plus urgents. Il cherche un semi-remorque pour le convoyage des cartons prévu la semaine prochaine pour la frontière mais préférerait des cars afin de pouvoir revenir avec des réfugiés.
Il se charge aussi de l’acheminement et du transport des denrées sur place par des équipes organisées en petits convois mobiles afin que les colis ne fassent pas l’objet de trafics.
Sur son bureau, les listes de toutes les choses urgentes qu’il doit faire et qu’il a peur de ne pas réussir à mener à bien.
Dans sa véranda des drapeaux de la France, de l’Ukraine et de l’Union européenne servent de fond pour faire des photos lorsqu’il accueille des ambassadeurs et partenaires venant d’Ukraine.
Un couple de poupées ukrainiennes ramené en souvenir.
